jeudi 13 novembre 2014

C'est l'histoire d'une fondation

C’est l’histoire d’une fondation franco américaine dite fondation Maréchal Foch reconnue d’utilité publique en 1929 qui fait appel à la générosité publique et indique à ses donateurs que les fonds qu’elle recueille vont permettre à un hôpital de fonctionner.
C’est l’histoire d’une association qui obtient un mandat de gestion pour gérer un hôpital et qui vit difficilement au quotidien, doit réaliser un plan social en 2008 et a des salariés qui travaillent avec peu de moyens.
C’est l’histoire d’une association qui a déjà dû fermer plusieurs services de pointe de l’hôpital.
C’est l’histoire d’un président, Georges Dominjon qui préside à la fois la fondation et l’association pendant quinze ans.
C’est l’histoire d’une fondation qui oublie de reverser ses dons à l’hôpital-association.
C’est l’histoire de la même fondation à qui cela ne suffit pas, et qui s’attribue par dizaines de millions d’euros d’autres fonds destinés à l’hôpital.
C’est l’histoire d’un président d’association qui nouvellement arrivé en remplacement de Georges Dominjon dénonce ces malversations.
C’est l’histoire de ce président d’association qui obtient de haute lutte de premiers remboursements pour l’hôpital.
C’est l’histoire d’une enquête IGAS-IGA qui confirme des dysfonctionnements majeurs et qui permet l’ouverture d’une enquête préliminaire auprès du parquet de la brigade financière.
C’est l’histoire d’une fondation qui résiste à l’idée de rembourser son du et qui par petits versements n’a aujourd’hui remboursé que 18 millions sur 45 restant dus en 2013.
C’est l’histoire d’un Directeur d’Agence Régionale de la Santé Monsieur Claude Evin qui malgré les constats et les documents, malgré les demandes du comité d’entreprise, malgré des courriers officiels et une procédure en cours, ne demande pas concrètement à cette fondation de rembourser.
C’est l’histoire d’un Directeur d’Agence Régionale de la santé, Monsieur Claude Evin, qui continue à verser des subventions, issues de l’argent public, y compris à la place des dons et des legs gardés par la fondation.
C’est l’histoire d’un Directeur d’Agence Régionale de la santé, Monsieur Claude Evin, qui finance même à 100 % toujours avec les fonds publics la construction d’un nouveau bâtiment Foch à hauteur de 127 millions d’euros en laissant la fondation s’en attribuer la propriété
C’est l’histoire d’un Directeur d’Agence Régionale de la santé, Monsieur Claude Evin, qui a aussi financé par dizaines de millions d’euros les travaux de rénovation de l’hôpital sans exiger que les bâtiments deviennent propriété de l’hôpital.
C’est l’histoire d’un Directeur d’Agence Régionale de la santé, Monsieur Claude Evin, qui dit ne pas pouvoir aider les hôpitaux en difficulté à ce jour.
C’est l’histoire d’une fondation qui va s’enrichir d’ici 2023 à hauteur de plus de 200 millions d’euros en devenant propriétaire de ces murs financés avec les impôts des contribuables.
C’est l’histoire d’une association qui n’a plus de président mais une administratrice provisoire à qui il faut verser 350 000 euros par an, sur décision de la fondation et sur financement de l’ARS parce que personne ne dit rien.
C’est l’histoire d’un pays en crise, où la santé n’est plus soutenue et où les citoyens contribuables sont pris pour des pigeons.
C’est l’histoire de contribuables qui disent stop à ce mépris et à ce scandale républicain.

1 commentaire:

  1. Moi qui envisageais de faire un don...
    De quoi faire regretter le temps où l'hôpital Foch était géré par la caisse de prévoyance de la SNCF.

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